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d@dou974

Volkswagen Golf R

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Essai Volkswagen Golf R : Dans l’R du Temps

Terminé le paresseux V6 à angle réduit : Volkswagen passe le R au quatre-en-ligne : le downsizing – encore lui – est de nouveau appliqué sur la Golf R. Trônant fièrement (comprenez chèrement) au sommet de sa gamme, la sportive a plutôt intérêt à être à la hauteur de ses prétentions…

Intérieur – Extérieur
« Discrète » de prime abord (il est vrai que la Golf R n’est pas aussi tape-à-l’œil que la Focus RS par exemple…), la compacte radicale de chez VW attirera tout de même l’œil averti. L’assiette surbaissée, la double sortie d’échappement centrale et le bouclier avant désormais découpé en trois zones auront raison des connaisseurs et vous aurez probablement droit à quelques compliments sur votre acquisition.

D’autres détails sont tout de même à relever, en commençant par les optiques. L’arrière reçoit de série les feux à diodes électro-luminescentes et leur dessin si particulier (ce même équipement est en option sur les Golf GTI et GTD) alors que la face avant est dotée de rampes d’éclairages de jour ainsi que des phares bi-xénon adaptatifs.
On retrouve ça et là quelques badges « R », en particulier du côté de la large gueule noire et à l’angle inférieur gauche du haillon. Enfin, la compacte repose sur des jantes de 18 pouces.

Une fois installé derrière le volant la première impression est bonne : la centrale multimédia est impeccable et envoie du gros son de très bonne qualité (Charango de Morcheeba et la compilation Soul Assassins Intermission le temps de notre essai), les ajustements sont propres, les plastiques sont moussés, le cerceau de cuir à méplat est cousu de fil blanc… oui, mais certains détails auraient quand même tendance à nous faire bondir.

Lla Golf aurait pu éviter d’afficher de façon ostentatoire sa tôle apparente dans l’encadrement des vitres. Ce détail rappellerait presque les premières Seicento… De plus les deux sièges baquets « San Remo » (fabuleux il faut bien l’avouer mêlant un assortiment de cuir, d’Alcantara et de laquage dans un subtil « camaïeu » de noir) sont facturés 3.603 euro (!), rien que ça…

De même pour la centrale multimédia : au prix de base de la Golf R, écran 6,5 pouces et disque dur de 30 Go ou pas !

Moteur – Comportement
Le quatre-cylindres, on est d’accord c’est moins noble que le cinq ou le six… Quand VW avait annoncé que son modèle « R » allait repasser à quatre pattes beaucoup avaient trouvé ça dommage, Action-Tuning en tête. Pourtant, force est de constater que ce moteur revu a de la répartie !

Outre la nouvelle culasse alliage, le bloc renforcé et les pistons, bielles et injecteurs largement revus, le turbo soufflant à 1,2 bars permet à l’énergique 1997 cm³ (véritable bloc à tout faire au sein du groupe Volkswagen) de se montrer « plein » avec une crête de puissance (270 chevaux) atteinte à 6.000 tr/min mais surtout avec un couple maximal de 350 Nm, offerts dès 2.500 tr/min.
La transmission intégrale 4Motion est plutôt typée « traction » mais le visco-coupleur peut balancer 100 % des ressources sur l’unique essieu arrière. Le résultat c’est un sentiment de sécurité omniprésent, trop même. On a tellement de mal à mettre la Golf R en défaut qu’on ne la trouverait presque pas suffisamment « ludique ». Performante oui, amusante pas vraiment autant que prévu.

La boîte DSG est rapide, efficace… mais moyennement programmée. Le mode sport aura tendance à faire rétrograder à tout-va et à littérallement faire gueuler le moteur alors que le mode « normal » se montre un asmathique, uniquement adapté à la ville. De plus, pour les grands pilotes (de par la taille…) les palettes sont encore une fois un problème, facilement heurtées du genoux dans les virages et autres rond-points.
Le « DCC » (système d’amortissement pilotée avec direction adaptative) permet de règler la dureté des amortisseurs et de la direction entre trois modes : Sport, Normal, et Confort. Cette option est encore une fois facturée au prix fort : 992 euros.

Conclusion

Malgré le portrait peu flatteur et un peu « pinailleur » qu’on a pu dresser d’elle, la Golf R est une très bonne voiture. On sera cependant aigri par les quelques « abus » tarifaires… Au final avec les quelques options fournies, notre véhicule d’essai pointait le bout de sa calandre laquée à hauteur

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